8 MARS : JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DE FEMMES
Depuis 2012, il est indéniable que les droits des femmes et l’égalité des chances entre les femmes et les hommes sont redevenus une priorité et un axe structurant de l’action publique au plan national et territorial. De nombreuses mesures ont été adoptées en leur faveur.
Avec notre députée, Julie Sommaruga, revenons en quelques mots sur 5 ans d’actions pour les droits des femmes que ce soit en matière d’égalité professionnelle, de lutte contre les violences, de soutien aux familles monoparentales, de droits à la retraite, de parité, d’articulation entre vie professionnelle et vie familiale, de droits à l’IVG et à la contraception, etc.
Au Parlement, Julie Sommaruga a voté, précisément, les lois suivantes :
La Loi contre le harcèlement sexuel : la redéfinition du délit et l’aggravation des peines.
La Loi pour l’égalité réelle femmes-hommes : une amende aux entreprises qui ne respectent pas l’égalité salariale, un numéro de téléphone pour protéger les femmes en grand danger (justice), l’éviction du domicile du conjoint violent, la réforme du congé parental, le renforcement de la parité, etc.
La Loi contre le système prostitutionnel : pénaliser les clients et accompagner les personnes prostituées.
La Loi IVG : la sanction des sites de « désinformation » sur l’IVG (délit d’entrave).
Le remboursement à 100% du parcours IVG et la gratuité de la contraception (15-18 ans).
Plus de sécurité dans les transports : l’arrêt à la demande des bus de nuit, la campagne de sensibilisation, les outils d’alerte, etc.
Le dépistage du cancer du sein remboursé à 100% (pour les femmes à risque élevé).
La création d’une agence de recouvrement contre les impayés de pension alimentaire.
Ces avancées sont à poursuivre et à renforcer. En 2017 et pour les années à venir, l’égalité femmes-hommes doit rester un cap incontournable. Dans son programme pour les Présidentielles, Benoit Hamon envisage la France comme une République bienveillante et humaniste, une République qui ne tolère pas les discriminations notamment celles que subissent encore trop nos concitoyennes. C’est pourquoi, notre candidat propose de mettre en oeuvre de nouveaux moyens de contrôle et de répression contre les inégalités femmes-hommes et de lutte contre tous les préjugés.
Voici les neuf engagements de Benoit Hamon :
La création d’un nouveau service public, la brigade de lutte contre les discriminations. Ce corps de contrôle vérifiera régulièrement les pratiques des structures publiques et privées en matière de discrimination (d’égalité femmes-hommes, accessibilité pour les personnes handicapées, discriminations à l’embauche et plafond de verre, traitement inéquitable des clients ou usagers, etc.).
L’augmentation du délai de prescription du viol à 20 ans (aujourd’hui 10 ans pour les viols commis sur majeurs, 20 ans pour les viols commis sur mineurs) pour que ceux qui se rendent coupables d’un crime aussi grave soient punis, même des années après. Les victimes de viol sont souvent isolées, parfois contraintes au silence et prennent conscience de ce qu’elles ont subi bien des années plus tard. Ce délai de prescription s’établit déjà à quinze ans au Danemark, en Espagne, en Pologne, et à vingt ans en Allemagne et aux Pays-Bas
La pénalisation plus sévère des partis politiques qui ne respectent pas l’obligation de parité dans les candidatures aux législatives par des amendes réellement dissuasives.
L’alignement du Congé Paternité sur le congé post-natal dont bénéficient les mères.
La réouverture des centres d’accueil du Planning Familial dans toute la France pour donner à chaque femme le droit effectif de s’informer et de disposer de son corps. Le planning familial offre un accompagnement complet pour l’IVG (réponse aux questions, possibilité d’accompagnement pour les mineurs…) et pourtant, les inégalités territoriales sont encore très fortes, notamment dans les milieux ruraux ou pour les jeunes qui ne peuvent pas se déplacer seuls.
L’extension de la Procréation Médicalement Assistée aux femmes seules et aux couples homosexuels.
Le doublement du budget du Ministère dédié aux Droits des Femmes. Il sera financer notamment par des amendes infligées aux partis politiques ne respectant pas la parité.
La création d’un service public de la Petite Enfance pour que les jeunes parents, et notamment les mères isolées, puissent bénéficier d’un service public de garde d’enfants en cas d’horaires décalés. Ce nouveau service public permettra de mener de front, et de façon sereine, sa vie parentale et sa vie active.
Le respect plus strict de l’égalité salariale avec le renforcement des sanctions inscrites dans la loi actuelle (1 an d’emprisonnement et 3750 € d’amende) en cas de non respect de l’égalité femmes-hommes en matière de salaires.
L’objectif est de construire tous ensemble une société où chacun peut trouver sa place sans subir de discrimination.